mercredi 23 novembre 2016

Les succès et échecs 2016, partie 1

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D'une grande beauté, la pivoine Raspberry Sundae m'a donné une quantité incroyable de fleurs cette année.


Article similaire de l'année précédente:
Année 2015

Hélène:
Quelle belle année! Les températures printanières ont été quelque peu étranges, donnant encore de la neige en Mai et se réchauffant tellement vite que la période fraîche du printemps - la période propice aux légumes qui aiment ces températures - n'était pas au rendez-vous. J'ai donc pris une grande décision: peu ou pas de légumes de printemps. Pas de brocolis ou de choux. Avec peu d'enthousiasme, j'ai planté quelques petits pois en pot comme je le fais chaque année. Ils n'ont vraiment pas bien fait. La laitue s'en est tirée pas si mal, mais seulement celle que j'avais pris soin de mettre à l'ombre (photo de gauche à l'appui). Voyez-vous, chez moi les températures ont été régulières et chaudes, même la nuit, de mi-Mai jusqu'en milieu Septembre. Alors, tout ce qui fait bien en temps chaud et ensoleillé - je pense tout spécialement aux solanacées et cucurbitacées - ont produit au-dessus des attentes.

Quand je dis que mes fraises sont une très petite variété : voyez la différence de taille entre mes fraises et une fraise du marché (la Frissonnante, une variété de serre du Québec qui vaut aussi le détour).
 
Succès:
Je crois qu'à chaque année, je vous parle des fruits qui poussent ici. C'est qu'il s'agit du couronnement de mon jardin, alors n'en soyez pas étonné si je vous en parle à nouveau! Pour les succès donc, il y aura la mention classique pour les fraises et les framboises dorées. Une mention rapide des 31 délicieuses pêches que j'ai récoltées, voyez l'article pour de plus amples détails.

Et puis les amélanches qui ont fait tant de fruits - tant! - que je les ai utilisées autrement pour la première fois de ma vie! Dans notre maisonnée, les amélanches se mangent fraîches, jusqu'à la dernière. Avec un enfant de maintenant 8 ans qui n'a jamais eu à se faire prier pour manger des fruits frais, la quantité de cette année aura tout de même eu raison de son enthousiasme.
 
Nous en avons fait des crêpes à quelques reprises, par exemple.
Ce qui n'était que quelques branches de cassis rouge l'an passé est devenu une vraie récolte. Mais le cassis ne me plaît pas particulièrement. C'est un fruit acidulé et très sûr, même lorsqu'il est mûr. Alors je l'ai mélangé à mes amélanches pour en faire un pot de 250 ml de confiture dont j'aurai le bonheur de me délecter cet hiver.

À gauche, petit plant chétif, à droite, les fleurs blanc verdâtre peut visibles et franchement quelconques qui, contre toute attente, se transformeront en grappes de fruits rouges lustrés.
 
Révélations? Très difficile de voir de loin, mais ils sont pourtant là!
 

Les fleurs de raisins, c'est tout à fait bizarre et mignon!
Les grappes bien visibles.
La grande nouveauté cette année, ce fût les raisins! J'avais, il y a plusieurs années, 2 vignes. Une blanche, Prairie Star, qui est morte et une rouge qui s'appelle Valiant que j'ai transplantée - oh -  environ 3 fois depuis les 6 dernières années. Finalement cette année, elle m'a fait des fruits! Beaucoup de fruits. Mais je ne les aimais pas beaucoup malheureusement. Le goût était bien, mais cette variété contient de gros pépins, la peau n'est pas très bonne et la chair reste une petite boule fortement attachée à ses fameux pépins, ce qui rend difficile de manger le fruit sans en croquer un. Alors j'en ai fait quelques pots de superbe gelée!

À gauche et au centre, les raisins commencent à se colorer et à droite, la récolte.
2 petits pots de gelée de raisins, 1 gros pots de compote de rhubarbe, tout cela au milieu de septembre.
Je me suis également risquée cette année à faire pousser des melons. Je n'ai jamais connu de succès par le passé, mais mon flair me disait que les températures de cet été seraient un bon facteur de succès. Et ça a marché! Pour la première fois j'ai cueilli deux petits melons, la variété "Collective Farm Woman", un melon originaire d'Ukraine! Apparemment, il se conserve bien après la récolte, mais nous n'avons pas attendu longtemps pour les manger.

Oui, il est tout petit, ce melon! Après lecture sur le net, il doit être cueilli quand il devient légèrement strié jaune; tout jaune et la chair sera grumeleuse; trop vert et il ne sera pas assez sucré. Celui-ci a été cueilli à point.
Les échecs:
De tout les fruits printaniers, deux n'ont pas bien fait. J'ai des plants de bleuets nains et de kiwi arctique à l'avant de ma propriété mais ils ne semblent pas vouloir produire de fruits malgré une abondance de fleurs. J'élaborerai dans la section "les surprises" de cet article, plus loin. 

Les fèves ont eu quelques difficultés, mais ce n'est pas un échec total. D'abord, la variété Nebraska Beauty, qui ressemble énormément à Jacob's Cattle, mais qui est une variété grimpante plutôt que buissonnante et qui est plus tardive, a été un succès, disons-le. La variété Mandan Black (la petite fève noire sur le dessus de la pile dans la photo ci-bas) a fait peu de fèves, mais a mieux réussi que la variété noire de l'an passée, la Hopi Black. Mes Scarlet Runner ont fait superbement comme d'habitude, mais les Painted Lady ont eu énormément de difficulté. Finalement, les deux variétés plus blanches que vous voyez ci-dessous sont Early Mohawk (crème et mauve) qui a bien fait et Jumbo Roma (crème et café) qui n'a pas bien fait mais qui avait du potentiel - cette variété semble avoir été victime d'une maladie. Les cosses devenaient rapidement déformées et les graines en souffraient.

Les fèves de cette année, presque assez pour remplir un gros moule à tarte! Les Mandan Black sont sur le dessus de la pile en petite quantité, l'étage du dessous est composé de fèves blanches de deux variétés, quoiqu'avec une photo comme celle-là, il est difficile de les différencier: Les crèmes et mauves (parfois une fève complètement mauve) sont la Early Mohawk qui a bien fait. Les fèves crème et avec des lignes couleur café sont la Jumbo Roma qui n'a pas bien fait. Au fond de tout - et la plus grande quantité de fèves récoltées - ma chouchou, la Scarlet Runner Bean. Entre le fond et les blanches, on peut voir les Nebraska Beauty qui ont une moitié blanche et une moitié bourgogne avec des taches inégales des deux couleurs ici et là. Les fèves sur la table sont un amoncellement de fèves pas tout à fait mûres que j'ai fait sécher dans un déshydrateur. C'est d'ailleurs une technique qui a très bien fonctionné.
Les surprises:
L'autoroute des escargots!
Cette année encore, les escargots sont présents! Mais au-delà de ces gastéropodes à coquille, le jardin a eu plusieurs petites surprises!

Pour élaborer un peu plus sur cet étrange problème de fleurs de kiwis et de bleuets qui ne font jamais de fruits, une théorie sur la cause m'est apparu ce printemps (je remarque le phénomène depuis quelques années, mais le tout s'est cristallisé dans mon esprit ce printemps). 
J'ai, à l'avant de la maison, quelques plants de bleuetier et deux vignes de kiwi arctique (Actinidia Kolomikta), car le kiwi doit avoir un mâle et une femelle pour faire des fruits. Hors, mes deux kiwis, qui grimpent de chaque côté de mon escalier d'entrée, ont fait de nombreuses fleurs en synchronicité (cette année la floraison promettait une quantité impressionnante de fruits), mais n'ont pas fait de fruits... Pareil pour mes bleuetiers qui m'ont fait nombre de fleurs, mais pas de fruits. Et c'est là que j'ai remarqué qu'il n'y avait presque pas d'insectes pollinisateurs à ce moment de la saison dans cette section de mon jardin. Donc je crois que me trouver des fleurs qui attireraient ces insectes à ce moment pourrait peut-être régler mon problème. À suivre...
Nouvelle venue cette année, une petite rainette versicolore!
 Une autre bizarrerie sur la photo ci-bas. J'ai installé du thym rampant à travers les pierres d'une petite section du jardin... Quelques années plus tard, le thym se porte bien et a colonisé une belle surface. Et là, à la floraison, surprise! Une des touffes de thym fleurit blanc. Je n'ai pas ajouté un thym différent, pourtant. C'est bel et bien arrivé tout seul! C'est comme ce mystère qui fait que mes graines de fèves Painted Lady, une fois cueillies sont d'une couleur tout à fait différente (quoique toujours constante) de leur couleur originale à la plantation (j'en parle dans cet article, vous pouvez retrouver le sujet environ au trois quart de celui-ci)!


Conclusion:
La beauté du jardin est prenante en début d'été. Je n'ai pas encore trouvé le truc pour allonger cette beauté durant toute la saison estivale: mon jardin d'automne semble particulièrement éméché. Voici donc quelques images qui mettent en valeur la beauté printanière.
  


Ni la pluie, ni le vent, ni... les pétales de cerisiers ne l'empêcheront de dormir sur ce divan.

Une petite note:
Plusieurs villes ont différents programmes en matière de protection de l'environnement qu'ils offrent à leurs résidents. Par ici, c'est la distribution de barils de collecte d'eau de pluie à prix très modique. J'ai donc eu le plaisir d'en acquérir un et j'en suis ravie! Je vous invite à vous renseigner à votre municipalité sur la mise en place de programmes qui pourraient vous être favorables!

dimanche 30 octobre 2016

L'agrotourisme, une expérience fort agréable!

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Une superbe poire, tout juste cueillie passe de la main de petit-fils à grand-maman.

Hélène:
La cueillette de fruits - comme les pommes, les fraises et framboises... - telle que nous la connaissons ne date pas d'hier. L'expérience a néanmoins évolué bien au-delà du simple fruit cueilli. Agrotourisme est le mot d'ordre, regroupant ainsi plusieurs activités touristiques rurales (souvent familiales).

Plusieurs manières d'apprêter la poire!
Il y a plusieurs endroits partout au Québec qui offrent l'expérience de l'Agrotourisme. Nous avons fait, au début Octobre une petite virée à St-Paul d'Abbotsford (voir la section "Tourisme" du site), un merveilleux village au pied Sud-Ouest du mont Yamaska. Au Verger du Relais, nous avons fait la cueillette de poires et de pommes, surtout pour en faire des confitures et des conserves. Louise voulait aussi rapporter un boisseau de poires 'Beauté Flamande' surtout pour les consommer fraîches. Pour son bonheur et celui de sa famille, on peut les conserver entières, pendant plusieurs semaines dans le tiroir à légumes du réfrigérateur. En fait, plus d'un mois après notre cueillette, il lui reste encore une bonne réserve qu'elle dépose, une demi-douzaine de fruits à la fois dans un panier sur le comptoir, où chaque fruit peut parachever sa maturation à sa propre vitesse.
Avant de partir du verger, nous avons étendu une couverture par terre en bordure des pommiers et nous avons pique-niqué. 
Régis.
Nous nous sommes ensuite rendus au Roi de la Fraise, une ferme offrant une grande variété de produits de saison, des fraises aux pommes en passant par les tomates, les courges et les produits cuisinés. Nous voulions visiter leur fermette (dont l'entrée est gratuite!) comprenant poules, lapins, canards, poneys, chèvres, lamas et un cochon nommé Régis. En plus, il y avait une aire de pique-nique et un module de jeux pour les enfants. Louise y est d'ailleurs allée deux fois plutôt qu'une - avec sa classe d'élèves du primaire, car bien des fermes spécialisées en agrotourisme ouvrent leurs portes aux groupes scolaires.
Jeu de Tic Tac Toc au Roi de la Fraise
Mais nous n'avons qu'effleuré le bout de la proverbiale corne d'abondance: l'agrotourisme regroupe tant de différentes activités - du gîte sur le site même de la ferme, aux promenades en tracteur, des sports jusqu'aux parcours patrimoniaux, sans oublier les tables champêtres où sont servis les produits de la ferme! Devant notre engouement collectif de vouloir nous reconnecter avec la source de notre alimentation, les fermes du pays (et d'ailleurs aussi!) ont ouvert leurs portes toutes grandes pour accueillir le peuple gourmand!
Champ de citrouilles - nous en avons déniché une parfaite pour l'Halloween!
 

 

vendredi 30 septembre 2016

Rhubarbe : jus, sirop et compote préparés simultanément

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Nos plants de rhubarbe, derrière les courges.
Louise : 

J'ai déjà mentionné qu'avec de la rhubarbe, je fais autre chose que de la compote ou une croustade. Ma récolte de fin août 2016 m'a donné environ 6 kg (13 lbs) de cubes de rhubarbe. J'ai mis environ 3 heures pour laver, puis peler et couper toutes mes tiges, tranquillement assise devant la télé. De cette quantité, j'ai utilisé un peu plus de 2 kg pour cuisiner, le lendemain soir, la triple recette que je décris ici. Je brassais d'une main et je photographiais de l'autre. Je n'ai pas calculé précisément le temps qui j'ai mis pour chaque étape de préparation, mais au bout de 90 minutes, je passais le dernier coup de chiffon sur mon comptoir avant de fermer la cuisine pour la nuit. 

Trois produits différents  à partir d'une même
récolte. De gauche à droite, compote, jus sucré,

jus non sucré.
Voici, pas à pas et en images, la façon dont je me suis prise pour préparer, dans l'ordre :
- Du jus non sucré qui peut très bien remplacer le jus de citron dans nos recettes.
- Du jus sucré ou du sirop (selon la consistance choisie) qui sera la base d'une boisson pétillante.
- De la compote moins acide que ce que donnent les recettes traditionnelles.


Mes ingrédients : 

- 5 livres (2,27Kg) de rhubarbe pelée et 
coupée en dés, ce qui m'a donné un volume de 5,5 litres. (Hélène, elle, ne se donne pas la peine de peler ses tiges. Son jus est encore plus teinté de rose que le mien.)
- 1 tasse d'eau
- Sucre au goût (j'ai mis environ 1,5 tasses). On peut remplacer le sucre par un autre ingrédient sucrant. Du sirop d'érable, par exemple.

Ustensiles et contenants

- casserole de 6 litres avec couvercle
- cuillère en bois
- petit tamis (passoire en grillage métallique)
- petit bol ou tasse à mesurer pour recueillir le jus
- grand tamis
- 2 grands bols
- tasse à mesurer pour le sucre
- entonnoir à confiture
- pots de conserve en verre
- entonnoir à liquide
- bouteilles vides et petits contenants pour le jus et le sirop


Photo 1 - Dès que le morceaux de rhubarbe se
 sont affaissés et qu'ils commencent à se défaire
sous la cuillère, ils sont assez cuits. Ici, on me voit

commencer à extraire du jus non sucré au
moyen d'une louche.
Première étape : Cuisson de la rhubarbe 

1. Mettre les dés de rhubarbe dans la casserole et ajouter l'eau. 

2. Amener à ébullition sur feu moyen à moyen-fort en brassant régulièrement pour éviter que la rhubarbe colle au fond et brûle. Ajuster le feu au besoin.

3. Baisser le feu et faire mijoter jusqu'à ce que les dés de rhubarbe deviennent mous et commencent à se défaire sous la cuillère (photo 1). Dans les recettes
traditionnelles, la cuisson se poursuit longtemps pour évaporer la majeure partie du liquide. Mais le fait de recueillir ce liquide élimine cette étape.

Photo 2 - Le jus non sucré est passé à travers un
tamis pour le séparer de la pulpe de rhubarbe.

Note : les 3 pots en arrière-plan contiennent des
tomates, une recette que j'avais faite durant la
même soirée.
Deuxième étape : Séparation du jus non sucré 

Comme je ne voulais préparer qu'une quantité modeste de jus non sucré, j'ai préféré utiliser une louche, un petit tamis et une tasse à mesurer.

4. Enfoncer la louche dans la compote juste assez profondément pour que le liquide de surface remplisse lentement la louche (photo 1).

Photo 3 - Ne pas gaspiller la pulpe qui s'accumule
au fond du tamis. Il suffit de la remettre dans la

casserole.


5. Passer ce jus à travers un petit tamis déposé sur une tasse à mesurer ou un petit contenant à l'épreuve de la chaleur (photo 2).

6. Le tamis capturera probablement de la pulpe de rhubarbe (photo 3). La remettre dans la casserole.

 7. Laisser le jus refroidir. Ce jus, une fois refroidi, peut être congelé en petites portions et utilisé à l'instar du jus de citron. Je donne des instructions sur la congélation de ce jus dans la Photo 10. 


Troisième étape : Ajout du sucre
Photo 4 - la quantité de sucre ajouté dépend des
goûts personnels.

8. Bien l'incorporer et laisser cuire la compote environ dix minutes de plus (photo 4). 

Photo 5  - Ne pas presser ou écraser la pulpe pour
 éviter d'en retrouver dans le jus, mais aussi pour
en laisser un peu dans la compote.
Quatrième étape : Séparation du jus sucré

9. Déposer délicatement la compote dans le grand tamis et laisser le jus s'égoutter dans le bol. La quantité de pulpe qui réussira à passer dans le jus dépendra de la finesse du tamis employé (photo 5). On peut aussi utiliser un morceau de coton à fromage pour une filtration plus poussée.

Vider le contenu du tamis dans un deuxième bol et reprendre l'opération jusqu'à ce que le jus en excès ait été séparé de la pulpe (photo 6). Je trouve important de laisser quand même une petite partie du jus avec la compote, pour qu'elle ne soit ni sans goût ni trop sèche, mais aussi parce que les fruits en conserve sont protégés des bactéries nocives grâce à leur acidité naturelle, justement. 

Jus ou sirop ?
Photo 6 - Le jus de rhubarbe, sucré ou non, présente une 
belle teinte rosée, tout comme le sirop. La pulpe, sans son
 jus, a perdu une bonne partie de son goût acide et ne laisse
pas la bouche pâteuse.

10. Pour obtenir du sirop, il faut remettre le jus à bouillir dans une deuxième casserole et le laisser s'évaporer jusqu'à la consistance d'un sirop. 




Dernière étape : Préparation de la compote


Photo 7 - Prudence ! La compote privée de la
majeure partie de son jus risque plus facilement
de coller au fond !
10. Remettre la pulpe dans sa casserole et la ramener à ébullition en brassant régulièrement pour éviter qu'elle brûle. Goûter et ajouter du sucre au besoin (photo 7). 

11. La compote est prête. On peut la laisser refroidir pour la mettre au réfrigérateur ou la congeler.

J'ai préféré la transférer, bouillante, dans des pots de vitre préalablement stérilisés, puis faire bouillir mes pots emplis de compote dans une très grande casserole pendant 20 minutes (méthode décrite sur le site de Ricardo). 



Photo 8 - Un entonnoir à large ouverture est tout indiqué pour
remplir rapidement des pots tout en minimisant les dégâts.



Photo 9 - J'aime bien recycler des bouteilles de
médicaments (très bien lavées) pour conserver de
petites quantités de jus non sucré. J'emplis mes
contenants à 80%, ainsi congelés, ils ne

débordent pas.

Photo 10. Je regroupe mes bouteilles dans un contenant de
plastique plus grand, puis je congèle le tout sans couvercle, 
pour éviter de déformer les bouteilles. 
Le jus prend très peu d'expansion, alors, il n'y a pas de débordements. 
Une fois qu'il a pris en glace, je referme chaque contenant. 
Voilà une réserve bien pratique.


Photo 11 - Un dernier truc : la rhubarbe étant très
acide, elle peut altérer le métal des tamis qui ne sont 
pas en acier inoxydable. Il est donc préférable de
rincer le tamis à l'eau courante sans délai.



Conclusion

J'ai eu l'occasion d'utiliser mon jus de rhubarbe non sucré sur du poisson pour lui donner du goût, sur des pommes pour les empêcher de brunir, dans quelques recettes qui demandaient un peu de jus de citron, en ajout dans un cocktail et comme base pour faire de la limonade. 
Quant au sirop ou au jus de rhubarbe, on peut imaginer en faire usage de quelques façons, entre autres pour en napper une boule de crème glacée ou pour arroser une coupe de fruits frais. Mais ce que je préfère, c'est de le combiner avec de l'eau de source gazéifiée, d'ajouter quelques glaçons et de siroter le tout en bonne compagnie. Tchin-tchin !