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Este artículo en español.Louise :
Cresson de fontaine. Charmant, n'est-ce pas ? |
Qu'ont-elles de si différent en comparaison avec nos plantes ornementales ? Après tout, ce sont des plantes, et certaines sont même très jolies.
En fait, la grosse différence, c'est que pour une plante, produire des fruits ou se faire continuellement grignoter les feuilles demande plus d'énergie que de rester tranquille et d'être simplement belle. Il lui faudra donc plus de tout (engrais, lumière et même parfois chaleur).
Une grappe de tomates-cerises s'étend paresseusement sur un pot voisin. |
Un jardin suspendu
La première source d'inspiration qui m'a fait envisager la possibilité de cultiver des "légumes d'intérieur", c'est la découverte, en janvier 2011, du site de Windowfarms, qui ne propose rien de moins que de créer un jardin potager hydroponique à la verticale, en profitant d'une fenêtre, tout simplement, et ce, à prix plus qu'abordable.
Photo publiée avec la permission de Windowfarms.
Voici leur modèle usiné. Mais il existe une version faite maison.
Des bouteilles d'eau ou de boisson gazeuse recyclées, des petits paniers remplis de billes d'argile pour y installer les plantes, un peu de tubulure, du fil de métal et des crochets pour suspendre le tout,
une minuterie et une petite pompe à air (pour les aquariums) pour faire circuler l'eau,
de l'éclairage artificiel (facultatif selon les légumes cultivés et votre situation) et une fenêtre ensoleillée.
Et voilà, vous pouvez vous déclarer " fermier de salon" !
|
En gros, la culture hydroponique consiste à faire pousser les plantes hors-sol en les cultivant dans un substrat inerte qui remplace le terreau. Ce substrat offre un support physique à la plante; pour ma part, j'utilise des billes d'argile). On irrigue ce substrat avec de l'eau additionnée d'une solution d'engrais (naturel ou chimique, au choix) et dont le pH est équilibré. Enfin, il faut s'assurer de leur procurer une luminosité adéquate. Vous pouvez aller voir ce que dit Wikipédia, entre autres, si vous voulez plus de détails sur l'hydroponie.
Mon expérience personnelle
La croissance de mes plantes a été rapide, au début. Nous étions en février. |
Sur cette photo, on voit mes jeunes légumes environ un mois après leur germination. À l'étage du bas, j'avais installé deux plants de haricots grimpants (ils sont devenus des monstres).
Au milieu, ce sont deux plants de capucines qui ont trouvé place.
Enfin, au troisième, deux plants de tomates-cerises ("Raisin de Noël" et "piriforme jaune").
Sauf les capucines, ces plantes sont des grugeurs d'espace et après quelques mois de croissance, je n'aurais pas pu ajouter une plante de plus dans cette fenêtre !
Au milieu, ce sont deux plants de capucines qui ont trouvé place.
Enfin, au troisième, deux plants de tomates-cerises ("Raisin de Noël" et "piriforme jaune").
Sauf les capucines, ces plantes sont des grugeurs d'espace et après quelques mois de croissance, je n'aurais pas pu ajouter une plante de plus dans cette fenêtre !
Et puis est venu le temps de faire plus sérieux
Durant cet hiver-là, j'ai lu presque chaque article archivé sur windowfarms.org
(ce qui représente beaucoup de lecture). Lorsque je me suis sentie plus sûre de moi, j'ai commencé à travailler sur la conception d'un projet plus ambitieux.
Mon agro-fenêtre, bâtie à la fin de l'hiver 2010-11. Elle est faite de pots de porcelaine. Sur cette photo, elle avait été mise en fonction depuis quelques semaines à peine. |
M'inspirant de tout ce que j'avais lu, j'ai décidé d'utiliser des pots en porcelaine recouverte d'une glaçure, tout comme une simple tasse à café.
Je suis très satisfaite du résultat, même si j'ai encore quelques détails à améliorer quant à la conception et au fonctionnement de mon système.
Mes trois buts principaux sont atteints : mon système d'irrigation est fait de matériaux durables; il fonctionne sans électricité (par gravité seulement) et ne contient que très peu de plastique. (Cet automne, j'ai d'ailleurs remplacé mes réservoirs de plastique par de jolis seaux d'acier galvanisé recouverts de peinture cuite.) De plus, cette construction est vraiment belle (du moins pour mon sens artistique personnel).
Enfin, elle peut accueillir beaucoup plus de plantes, puisqu'elle contient 22 pots en tout. Mais bien sûr, ces plantes doivent être assez petites pour cohabiter, donc choisir des variétés naines devient franchement intéressant. C'est une chose de vouloir faire pousser du persil et des laitues côte à côte, c'en est une autre de semer un plant de citrouille au milieu d'une telle installation !
Mais les possibilités sont quand même surprenantes. Par exemple, pas question d'installer un plant de courgettes, mais j'ai trouvé une variété de concombre vraiment naine, "Space Master", recommandée pour les espaces très restreints (mais qui fait tout de même des tiges de 1 à 1,5 mètres de long). Mon plant a pris tout l'espace du bas de la fenêtre et a eu le temps de me donner... un concombre avant de succomber à cause de mon inexpérience.
C'est Ray Browning, un jardinier expérimenté du Nord des États-Unis, qui a fait le reste pour me convaincre que c'est tout aussi possible, à l'intérieur de la maison, de cultiver du chou frisé ou un plant de piment. Si vous comprenez un peu l'anglais, allez voir ses vidéos sur YouTube (chaîne Dance in the Sunshine, Praxxus 55712), car ses méthodes de jardinage sont aussi peu orthodoxes que pleines de bon sens, pour le jardinage extérieur comme intérieur.
Par la suite, Marie-Claire a déniché pour moi une étagère avec système d'éclairage artificiel pour culture intérieure. Elle vient d'une dame de Montréal qui cultivait à domicile des violettes africaines pour les vendre.
Et je suis donc repartie l'automne dernier pour une autre aventure jardinière ! J'ai commencé par installer mes plantes potagères les plus basses dans ce module à trois tablettes. Thym et fraises (qui ont fini par mourir), menthe qui pousse bien, chou frisé, jeunes plants d'aubergine et de poivron (qui en arrachent), oignons, ail, soucis et romarin (qui s'en sortent très bien), origan, tomates et rutabaga qui prospèrent. J'ai complété par quelques plantes ornementales et je viens de semer des plants de fraise-épinard.
Le fait de rentrer des plants de l'extérieur m'a amené des insectes, dont je me suis débarrassée, et des pucerons qui font encore une peu de ravage dans les soucis, surtout.
Mais j'aurais pu m'éviter ce trouble en utilisant du terreau neuf stérilisé et en faisant de nouveaux semis intérieurs.
Un peu plus tard, j'ai installé deux autres luminaires fluorescents sur des supports fabriqués maison, chaque luminaire est placé de part et d'autre d'une fenêtre de toit orientée à l'ouest. Tout ce système accueille encore plus de plantes venant de l'extérieur.
Nous pouvons manger occasionnellement des aubergines, des poivrons, de l'oseille, des feuilles de chou frisé, de chou-fleur, de brocoli et de pélargonium (eh oui, c'est comestible !). J'ai aussi un ou deux jeunes plants de tomates qui commencent à peine à prendre de l'expansion et des pommes de terre qui ont commencé à produire des tiges et du feuillage. Un autre plant de tomates, démarré à partir d'une toute petite bouture, a commencé à produire des fleurs. Je viens d'enterrer des tubercules de topinambour dans un gros pot, avec l'intention de les mettre dehors ce printemps (toujours en pot, car c'est une plante parfois très envahissante et quasi impossible à enrayer et je ne sais pas trop où la mettre pour ne pas le regretter plus tard).
Quelques plantes ornementales complètent le tout, dont un plant d'héliotrope, qui tous les soirs, exhale son parfum de vanille caractéristique.
Une autre vue de mon installation du grenier. Remarquez les petits poivrons oranges sur la plante verte de droite. Les deux gros plants de gauche sont des aubergines. |
Mes plantes du grenier sont moins vigoureuses que celles en hydroponie, mais elles ont eu à s'acclimater à l'intérieur et elles aussi étaient accompagnées de quelques insectes qui leur ont fait du dommage.
Un tout petit poivron... mais tout frais, tout délicieux ! |
En conclusion
La culture à l'intérieur en plein hiver ne bat pas celle extérieure en été, mais tout de même, je trouve qu'entre les germinations à la cuisine et les légumes d'été congelés, séchés ou apprêtés d'une façon ou d'une autre, l'apport ponctuel de verdure, de fines herbes et de légumes frais nous procure beaucoup de satisfaction gustative.
En plus, je peux continuer de jardiner au beau milieu de l'hiver !
Et puis, je n'essaierai même pas de le nier : le simple fait que les produits viennent de chez moi modifie les perceptions ressenties par mes papilles gustatives et tout me semble oh, combien meilleur !
Note : j'ai finalement publié un article plus détaillé en juillet 2013, intitulé : Mon agro-fenêtre ou comment remplacer vos rideaux par des légumes. Bonne lecture !
bonjour, j'ai une question: Comment avez-vous fait votre agro-fenêtre sans électricité? J'aimerais beaucoup essayer de cultiver des légumes en hiver, mais je ne sais pas comment mis prendre.
RépondreSupprimerBonjour !
SupprimerComme il y a beaucoup à dire sur le sujet et que l'espace commentaires est limité, je vais vous répondre en quelques volets.
D'abord, si vous voulez vous lancer dans l'aventure d'une agro-fenêtre, allez-voir du côté de http://www.windowfarms.com/?lang=fr
J'ai eu la surprise de découvrir, récemment, que le site est traduit en français, au moins en partie.
Je suis inscrite comme membre participante sous le nom louisefromquebec et j'ai expliqué en détails comment j'ai fabriqué mon agro-fenêtre sans électricité et sans plastique, mais en anglais, car au départ, ce site est américain. Peut-être qu'un jour je traduirai cette série d'articles, mais présentement, je n'ai pas le temps.
La plupart des gens préfèrent la version électrique, qui n'est pas si compliquée à fabriquer quand on a un peu une âme de bricoleur.
Ma méthode demande une surveillance plus assidue pour s'assurer que les plantes ne manquent pas d'eau, et exige qu'on refasse le plein des réservoirs d'eau d'en haut avec l'eau des réservoirs du bas avant que les plantes manquent d'eau. J'ai obtenu rarement plus que trois jours d'autonomie sans avoir à réajuster le débit du goutte à goutte, qui change de façon progressive, car la pression dans les réservoirs diminue à mesure que ceux-ci se vident. J'ai pris l'habitude de tout revérifier matin et soir.
Là où je trouve le système décevant, finalement, c'est en été. Mon système étant installé plein sud, la chaleur intense estivale fait qu'il est beaucoup plus délicat de bien irriguer un système manuel comme le mien, car en transpirant, les plantes ont de plus grands besoins en eau.
L'été passé, j'ai donc mis mon système à l'arrêt complet, surtout que nous avions un projet personnel qui nous a amenés à nous absenter régulièrement pour deux ou trois jours d'affilée. Je ne l'ai pas reparti cet automne, mais avec regret, et toujours à cause de ce projet (passionnant, mais énergivore).
Je vais essayer de me partir une récolte de printemps d'ici une semaine ou deux, car je m'ennuie des légumes que je pouvais y récolter : haricots nains, capucines, cresson de fontaine et komatsuna (une verdure asiatique), entre autres, se sont très bien adaptés dans ce système.
De toute façon, si l'idée de légumes à l'intérieur vous intéresse, le mieux serait de commencer par réfléchir aux possibilités qui s'offrent à vous : avez-vous une ou des fenêtres qui reçoivent du soleil ? Ou un espace qui pourrait abriter une tablette éclairée par des fluorescents ? Êtes-vous un peu bricoleur ? De quel budget disposez-vous ?
SupprimerSi vous ne retenez pas l'option d'une agro-fenêtre, il est toujours possible de cultiver des légumes ou des fines herbes de façon traditionnelle dans des pots, des seaux et des jardinières.
Vous pourriez commencer par un ou deux projets pas trop difficiles.
Par exemple, plantez une ou deux gousses d'ail dans un pot installé au bord d'une fenêtre. En quelques semaines, la gousse projettera une tige verte que vous pourrez couper et utiliser pour aromatiser une recette. Après la coupe, la tige devrait se remettre à pousser. Je n'ai pas obtenu de bulbe d'ail de cette façon, car mes gousses sont rentrées en dormance après plusieurs semaines, mais j'ai remarqué que les petites gousses défraîchies et ratatinées que j'avais utilisées au départ avaient repris de la vigueur et étaient redevenues appétissantes à consommer.
Vous pourriez aussi semer quelques graines de Chou Mini Pak Choi. C'est une verdure qui s'adapte bien à la culture intérieure, selon mon expérience, et qui prend moins de place qu'une violette africaine. De plus, chez moi elle pousse aussi bien sous un fluorescent qu'au bord d'une fenêtre bien éclairée orientée à l'ouest. Pour augmenter la récolte sans prendre plus d'espace, semez plusieurs graines assez serré, puis prélevez certains des jeunes plants pendant qu'ils sont encore petits, pour faire de la place pour les autres. Une autre approche consiste à récolter les plants les plus gros pendant que les plus chétifs doivent patienter pour attendre leur tour car, même s'ils poussent plus lentement, ils finiront quand même par grossir.
Vous pouvez encore installer une jardinière au bord d'une fenêtre, y planter un ou deux plants de haricots grimpants et les observer pendant qu'ils envahissent graduellement l'espace, se transformant en rideau végétal.Des haricots semi-grimpants monteront moins haut. Laisser pendre au moins une ficelle au-dessus de chaque plant (de grimpants ou de semi-grimpants) pour qu'il s'y agrippe et puisse grimper. Les haricots nains prendront encore moins d'espace vertical.
Entre-temps, j'ai consacré les deux-tiers de l'espace de mon étagère lumineuse à mes plants de tomates et j'ai un bac de tomates placé directement dans ma fenêtre ouest, sans éclairage artificiel d'appoint. Certaines tiges finissent par jaunir et se dessécher dans les deux endroits, mais ça n'empêche pas les tiges neuves de pousser et, dans son entier, mon potager de tomates produit régulièrement. Je crois que ce dessèchement est dû au fait que la variété de tomates que je fais pousser (Red Robin) est déterminée (c'est-à-dire que le plant dépérit après avoir donné sa récolte). Mais la Red Robin est vraiment une plante naine et elle supporte très bien l'éclairage artificiel. Alors, les vieilles branches se dégarnissent et sèchent, mais de nouvelles apparaissent et j'en bouture d'autres.
SupprimerNous avons dû consommer au moins 200 tomates-cerises très odorantes et absolument délicieuses depuis octobre 2012. Un luxe dont nous ne voudrions pas nous passer ! Cela représente 8 à 16 tomates aux deux semaines environ, avec un ralentissement marqué en décembre. Nous avons dégusté 6 tomates il y a 4 jours et il y en a 9 autres qui seront prêtes d'ici un jour ou deux. D'autres tiges portent des fruits verts à tous les stades de développement et aussi des fleurs.
J'espère que je vous ai donné le goût de vous lancer. Le concept de faire pousser des légumes à l'intérieur est nouveau et il n'y a pratiquement pas de ressources pour nous guider, alors il faut se retrousser les manches et essayer.
Bonnes expérimentations !
Louise
Bonjour à vous ! Depuis le temps que je voulais poursuivre mon article sur les agro-fenêtres, je crois que vous venez de me donner le coup de pouce qu'il me fallait ! J'ai déjà commencé à l'écrire en incluant une partie qui répond plus spécifiquement à votre question. Laissez-moi encore quelques jours et je vais publier le tout. Merci beaucoup pour votre intérêt et bonne saison de jardinage, quelle qu'elle soit.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJe suis très heureuse de tomber sur votre blog car je désire cultiver quelques fruits, légumes et autre plantes aromatiques en intérieur puisque j habite en Suisse le froid et le gel ne fait pas bon ménage avec le jardinage.
J ai la chance d avoir une pièce que je peux transformer en jardin d intérieur car bien exposé! !! Alors je suis impatiente lire la suite de vos articles.
Bonjour, Sabrina,
RépondreSupprimervotre pièce fera certainement l'affaire. Je vais publier demain, en fait, la suite de cet article, en parlant surtout des agro-fenêtres. Un bémol à mon article actuel : en rentrant des plants de l'extérieur, il m'est arrivé d'inviter des pucerons et autres petites bestioles qui font que mes plantes ont perdu graduellement de la vigueur. Ce qui n'a pas empêché mes tomates-cerises de produire durant tout l'hiver 2012-13. Mais j'ai bien l'intention de jeter mon terreau à l'extérieur - pas aux poubelles, bien sûr - de bien laver mes contenants et de recommencer mes plantations à partir de boutures bien lavées ou même de graines. Donc, attention à ce détail.
Ray Browning, sur You Tube, propose de donner un bain insecticide à ses plants avant de les rentrer, d'appliquer de la poudre diatomée ou quelque chose du genre sur les feuilles, puis de finir par doucher le terreau avec une solution contenant du Neem dilué, car lui aussi a fini par avoir des problèmes d'infestation d'insectes à l'intérieur, mais je n'ai essayé que le savon insecticide, qui a eu du mal à venir à bout des pucerons. Alors, soyez prudente si vous choisissez de rentrer des plantes de l'intérieur. Bon jardinage !
Bonjour ,j'essaie de me trouver une étagère à fluorescents à 3 étages ,qui soit solide et jolie;il ne semble y avoir que 2 modèles sur le marché,le vôtre qui vaut entre 600 et 700 si je me rappelle bien car il faut rajouter les fluos,et celui vendu chez Veseys Seeds comprenant les fluos,superbe,qui vaut env. 780$(transport inclus) +taxes...Que c'est dispendieux...J'arrive pas à en trouver des usagés ,comment faire?
SupprimerBonjour, Manon,
SupprimerHélène m'a fait remarqué que j'avais passé par-dessus votre commentaire. Désolée !
Grâce à Marie-Claire, j'ai eu la chance d'acheter une étagère usagée. Mais pour ma deuxième installation, je me suis fabriqué ma propre structure.
J'ai acheté deux luminaires fluorescents industriels dont l'abat-jour est large et qui prennent 2 tubes fluorescents chacun. Ils sont faciles à trouver en quincaillerie. Les miens ont 48 pouces de long et m'ont coûté moins de 50$ chacun, taxes incluses, sans les tubes fluorescents. Je me souviens que j'ai eu aussi droit à un remboursement d'Hydro-Québec, car c'est un produit éco-énergétique, La facture a donc baissé autour de 30$ chacun. J'en ai ensuite suspendu un sous une tablette et l'autre à une structure en bois que j'ai bâtie moi-même, tout simplement. Mon installation étant située au grenier (voir les photos dans l'article), l'esthétique n'était pas mon critère premier, mais je trouve quand même que cette structure très simple n'est pas laide. Je voulais quelque chose qui n'obstrue pas la lumière naturelle provenant de la fenêtre de toit.
De votre côté, si vous trouvez une belle étagère, préférablement ouverte des deux côtés, c'est-à-dire sans fond, il ne serait pas difficile de fixer ces luminaires sous les tablettes. Il suffit que les tablettes soient un peu plus longues que les luminaires. Si l'étagère peut supporter des livres, elle pourra très bien supporter le poids des luminaires.
Et si vous avez des talents de bricoleuse, je vous conseille de visionner la vidéo de Ray Browning (Praxxus55712) sur You Tube, http://www.youtube.com/watch?v=Xy5fzPlsXK0 : EZ to make inexpensive Grow Light Fixture.
Avec une feuille métallique pour tuyau de poêle, une douille double pour y visser deux ampoules fluoro-compactes, une rallonge électrique et deux tiges filetées comme matériaux principaux, vous pourrez arriver à un très bon résultat pour moins de 40$ ou moins de 20$ par luminaire, selon le modèle retenu. Ne vous laissez pas décourager par l'anglais (si vous ne parlez pas cette langue), car la vidéo est bien faite et on peut comprendre assez facilement quoi faire seulement grâce à l'image.
Dans les commentaires sous la vidéo, Ray a inclus une liste des matériaux pour ses deux modèles avec le coût en argent américain et sans taxe (vidéo publiée en décembre 2010).
Larry Hodgson a publié un article sur Jardinage.net à propos de la culture des plantes d'intérieur sous lampes fluorescentes. Il explique les options qui s'offrent à vous et vous guide dans le choix des tubes à privilégier. Voici le lien de cet article : http://www.jardinage.net/plantes-d-interieur/?id=la-culture-sous-lampe-fluorescente-succes-garanti
Si vous décidez de poursuivre avec votre projet, n'hésitez pas à nous en donner des nouvelles !
Bonjour,
RépondreSupprimerMerci pour toutes ces informations. J'ai découvert un autre site internet complémentaire du votre pour faire pousser les légumes en intérieur.: http://bacapousses.olympe.in/
A bientôt
Merci pour ce lien, j'y ai trouvé quelques informations fort intéressantes.
SupprimerLouise
Bonjour!
RépondreSupprimerTout d'abord merci pour ce super article! Cela fait vraiment longtemps que je tente de faire pousser mes herbes à l'intérieur. L'hiver dernier a été un lamentable échec! Je n'ai aucune fenêtre orientée sud, alors je crois bien quelles manquent de lumière. Je vois que vous utilisez de l'éclairage artificiel. Quelle sorte d'éclairage faut-il? Merci beaucoup!
Bonjour,
SupprimerSi vous allez voir la réponse du 18 mars 2014, au commentaire de Manon un peu plus haut, je crois que vous aurez réponse à votre question. Mais pour résumer, Ray Browning utilise des ampoules fluoro-compacte de 100 et 150 watts. Quand à moi, j'utilise un tube fluorescent lumière froide combiné d'un tube fluorescent lumière chaude de 40 watts. Bonne lecture et bonne chance!
Article très intéressant - bravo pour l'agro-fenêtre!
RépondreSupprimerMerci Alain! :)
SupprimerJe suis en train de me lancer dans la production de quelques légumes de saison en intérieur car je n'ai malheureusement pas de balcon. Pour l'instant je suis encore à la phase de réflexion. L'orientation de mon appart (Est-Ouest + bas étage dans petite rue) fait que je n'ai pas réellement de soleil, surtout en hiver. Mais la lumière passe quand même. Je suis dans le sud de la France, donc c'est assez lumineux. Est-ce que vous pensez que je pourrais arriver en produire quelque chose ou sans soleil direct c'est peine perdue ?
RépondreSupprimerBonjour Maryline ! Je crois que dans votre situation, pour réussir à obtenir des légumes, vous devrez obligatoirement penser à leur fournir de la lumière artificielle. Vous pourrez trouver sur internet des informations sur les produits disponibles chez vous pour produire suffisamment de lumière. Si vous pouviez combiner votre lumière artificielle avec la proximité d'une fenêtre, ce serait idéal. Mais certaines personnes réussissent à cultiver des légumes dans leur sous-sol avec peu ou pas de lumière naturelle. À partir de là, vous pourrez expérimenter. Vos chances seront meilleures avec les légumes réputés pour supporter une ombre partielle, mais au fond, tout est question de lumens, plus votre lumière artificielle sera vive et donnera le bon spectre lumineux, plus grande sera la variété de légumes qui vous seront disponibles. Les fines herbes ont l'avantage de ne pas prendre beaucoup de place, en général. L'ail et les oignons non plus. Les pieds de céleri et les oignons verts, par exemple, peuvent produire une repousse quand on trempe leur trognon dans l'eau et je crois qu'on pourrait les déposer à la surface d'un terreau très humide. Bien sûr, on n'obtient pas un légume aussi imposant que normalement de cette façon, mais c'est intéressant de tirer encore de la nourriture d'un déchet de cuisine! Sur internet, il existe pas mal d'informations sur ce sujet. Pour les légumes produisant une fleur, puis un fruit, comme les tomates et les haricots, les fleurs doivent être pollinisées par vos bons soins (pinceau pour déposer le pollen d'une fleur à l'autre), ou par un bon courant d'air (fenêtre ouverte ou ventilateur). N'oubliez pas que, si vous comptez en partie sur la lumière naturelle, plusieurs plantes ne croissent pas (ou très peu) tant que la lumière diurne décroît (jusqu'au solstice d'hiver, le 21 décembre). Ils reprennent leur croissance par la suite, à mesure que les jours se remettent à rallonger. J'espère que ces quelques pistes de réflexion vous aideront à orienter votre projet !
SupprimerBonjour Maryline.
RépondreSupprimerJe voulais savoir la durée de vie des plants lorsqu'ils sont toujours cultivés à l'intérieur, passant des fines herbes aux tomates, concombre, betterave, etc. Merci !
Bonjour Caroline, je prends la liberté de vous répondre, même si votre message est adressé à Maryline, car j'ai l'impression que votre question est en lien direct avec ma réponse à son commentaire. Votre question est simple et bien formulée, mais la réponse la plus simple est: tout dépend du légume.
RépondreSupprimerPar exemple, la ciboulette est une vivace qui supporte très bien nos hivers. Mais justement, elle doit subir au moins un gel avant d'être rentrée à l'intérieur pour l'hiver (moi, je lui en fait subir quelques-uns). Sinon, quand les heures d'ensoleillement se mettent à raccourcir, elle entre en dormance et attend une période de froid suivie par un réchauffement avant de se réveiller.
Par contre, les betteraves sont des plantes bisannuelles. Elles développent leur racine ronde et leurs feuilles durant la première année, puis leurs fleurs et donc leurs graines durant la 2e année. Mais la racine doit être récoltée durant la 1e année pour être bonne à manger. Or, en faisant cette récolte, on tue la plante. Donc, il faut choisir entre la manger ou récolter ses graines.
De son côté, la tomate est une plante vivace de climats chauds, où les températures ne descendent pas jusqu'au point de congélation. Elle peut donc vivre pendant au moins quelques années si elle n'est pas exposée aux gels. C'est ce qui a permis à mes plants de produire durant plusieurs années dans ma maison. Comme on récolte les fruits, on ne tue pas le plant de tomate.
Et l'aneth étant une plante annuelle, elle finira par mourir après quelques mois, ayant produit et fait mûrir ses graines, quel que soit le climat.
Donc, je vous conseille de faire comme moi et d'effectuer quelques recherches sur internet pour les plantes qui vous intéressent. J'aime bien commencer par Wikipédia, qui me donne plusieurs renseignements de base. Entre autres, ce site me permet de me démêler entre différentes espèces en me procurant le nom latin des plantes, seul moyen de les identifier avec une assez bonne certitude dans les informations qui circulent partout. Par exemple, j'ai dû me renseigner attentivement dans le cas de "la" fine herbe qu'on appelle cerfeuil. Il faut savoir qu'il y a le cerfeuil commun (Anthriscus Cerefolium), une bisannuelle dont on consomme les feuilles et qu'on retrouve typiquement dans les mélanges d'herbes de Provence. Mais il y a aussi le cerfeuil musqué (Myrrhis Odorata), une vivace dont les feuilles goûtent la réglisse, et le cerfeuil tubéreux (Chaerophyllum Bulbosum), dont seule la racine se mange, les autres parties étant toxiques.
Avec quelques renseignements de base, on peut mieux deviner le comportement de telle ou telle espèce en culture à l'intérieur. En attendant, je vous laisse à vos découvertes et je vais aller essayer de prédire dans combien de jours mon plateau de mâches (semées très serré) sera prêt pour commencer la récolte des plants les plus gros, ce qui fera ensuite de la place aux plants plus petits. Bonnes découvertes !
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RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerBonjour, merci pour ces informations. J'ai moi même commencé la culture intérieur un peu instinctivement un peu instinctivement l'année passée. J'ai commencé par des germinations, des fines herbes, des légumes feuilles et des tomtates cerises. J'ai trouvé mes tomates rouges plutôt acide, par contre les jaunes sont très sucré et délicieuse. Je me demandais pour les autres légumes, par exemple les poivrons, les aubergines, les haricots, les petits concombres dont vous parliez plus haut... la pollinisation, c'est plante ont-elles des fleurs mâle et femelle? Doit-on spécifiquement choisir certaines fleurs plutôt que d'autre pour étendre le Pollen? Pour les tomates, je me suis rendu compte que le seul fait d'ouvrir et fermer les rideau fait bouger mes plants suffisamment pour polleniser. Mais les tomates, c'est facile... les autres???
RépondreSupprimerBonjour et d'abord, mille excuses pour le délai de réponse. Nous avons mis beaucoup moins de temps cette année sur notre blogue, Hélène et moi, et votre commentaire nous a tout bêtement échappé.
SupprimerEn espérant que ma réponse n'arrivera pas entièrement trop tard :
Les haricots ne m'ont pas posé de problèmes et pour les aubergines, comme les fleurs avaient déjà été pollinisées avant de les rentrer à l'intérieur, je n'ai eu qu'à laisser les fruits se développer. Pour les concombres, je n'en ai pas eu beaucoup, mais j'ai pris la méthode du pinceau. En faisant une petite recherche, vous trouverez l'information qu'il vous faut pour distinguer les fleurs mâles des fleurs femelles, si vous ne savez pas déjà comment y arriver. En effet, les tomates sont très faciles à polliniser au moyen de quelques courants d'air savamment dirigés. Simplement brasser les tiges qui portent des fleurs est souvent suffisant. Merci de votre intérêt pour notre article.
Bonjour et d'abord, mille excuses pour le délai de réponse. Nous avons mis beaucoup moins de temps cette année sur notre blogue, Hélène et moi, et votre commentaire nous a tout bêtement échappé.
SupprimerEn espérant que ma réponse n'arrivera pas entièrement trop tard :
Les haricots ne m'ont pas posé de problèmes et pour les aubergines, comme les fleurs avaient déjà été pollinisées avant de les rentrer à l'intérieur, je n'ai eu qu'à laisser les fruits se développer. Pour les concombres, je n'en ai pas eu beaucoup, mais j'ai pris la méthode du pinceau. En faisant une petite recherche, vous trouverez l'information qu'il vous faut pour distinguer les fleurs mâles des fleurs femelles, si vous ne savez pas déjà comment y arriver. En effet, les tomates sont très faciles à polliniser au moyen de quelques courants d'air savamment dirigés. Simplement brasser les tiges qui portent des fleurs est souvent suffisant. Merci de votre intérêt pour notre article.
Bonjour et d'abord, mille excuses pour le délai de réponse. Nous avons mis beaucoup moins de temps cette année sur notre blogue, Hélène et moi, et votre commentaire nous a tout bêtement échappé.
SupprimerEn espérant que ma réponse n'arrivera pas entièrement trop tard :
Les haricots ne m'ont pas posé de problèmes et pour les aubergines, comme les fleurs avaient déjà été pollinisées avant de les rentrer à l'intérieur, je n'ai eu qu'à laisser les fruits se développer. Pour les concombres, je n'en ai pas eu beaucoup, mais j'ai pris la méthode du pinceau. En faisant une petite recherche, vous trouverez l'information qu'il vous faut pour distinguer les fleurs mâles des fleurs femelles, si vous ne savez pas déjà comment y arriver. En effet, les tomates sont très faciles à polliniser au moyen de quelques courants d'air savamment dirigés. Simplement brasser les tiges qui portent des fleurs est souvent suffisant. Merci de votre intérêt pour notre article.
Bonjour,
RépondreSupprimerJe désir faire de la culture intérieur avec une lumière artificiel
selon vous, est ce que je dois utiliser une lampe au del ou un fluorescent et si c'est au del quels types dois-je utiliser.
Merci beaucoup pour votre blog
Il est tres intéressant à lire
Et merci à vous pour les compliments ! Personnellement, je me suis toujours bien arrangée avec des lampes fluorescentes. Certaines donnent une lumière un peu rosée qui semble bien convenir aux plantes, mais j'ai déjà eu des tubes fluorescents ordinaires qui ont donné de bons résultats. Par contre, je dois dire que ma salle de travail comporte deux grandes fenêtres (une au Sud et l'autre à l'Ouest)et que mes plantes du grenier sont installées sous une fenêtre de toit. Donc, ces pièces reçoivent une bonne quantité de lumière naturelle. Simplement, ce ne serait pas suffisant durant les mois les plus sombres de l'année.
SupprimerQuant aux DEL, je ne m'y connais pas du tout. Mais une recherche sur internet devrait vous fournir les renseignements voulus sur le nombre de lumens et le spectre lumineux recommandés. Bonne chance et belle aventure !
Je vous ferai des photos de mon jardin!
RépondreSupprimerBelle decoration florale pour interieur. Chez Verdissimo il y a d'excellents produits conservés.
RépondreSupprimerbien
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