lundi 8 juillet 2019

Les succès et les échecs 2018, partie 1


Article similaire de l'année précédente:
Année 2017

Hélène:
Mieux vos tard que jamais! Ça fait plus d'un an que nous n'avons pas publié... Quelle honte! Les criquets se font retentissant dans mon jardin.

La photo ci-haut illustre bien le jardin de l'an dernier laissé à l'abandon,  là où le canapé se fait engloutir par la vigne de raisin (les chats ne semblent pas s'en soucier pour autant). Vous comprendrez sûrement qu'il y a eu de grands bousculements dans ma vie qui m'ont amenés à laisser de côté le jardinage pour la saison 2018. Ressentis aussi lors de l'été 2017 (vous en découvrirez des indices dans le même article de 2017). La grande nouvelle: un nouveau bébé né dans les grands froids du temps des fêtes de 2017 et puis un retour aux études, à l'université, en automne 2018, mais qui avait commencé avant même bébé, en hiver 2017. Ce sont là, vous en conviendrez, deux activités qui prennent une belle part de temps.

Mais délaissons les détails de ces deux chambardements et voyons comment le jardin, lui, a néenmoins fait son bout de chemin, car il n'a pas chômé (même si ce n'était pas toujours les résultats escomptés). Cet article est bel et bien une récapitulation de la saison dernière, soit 2017, juste pour qu'on soit clair.

Comme l'année 2016, les grands succès sont les vivaces. Un jardin d'annuelles laissé à lui-même ne m'a jamais réussi (je parle ici surtout d'annuelles qui demandent une attention de la part du jardinier comme les tomates, les poivrons, etc.). En 2017 j'étais mieux préparée: j'ai misé sur les herbes et j'ai fait un carton. Le basilic, le thym, le persil, la ciboulette, la sauge ont été récolté à l'automne dans des quantités suffisantes pour me durer tout l'hiver. D'ailleurs, j'aime bien revenir à cette simplicité, ces plantes qui sont faciles et qui pardonnent.

Nous nous sommes régalés de fraises et d'amélanches, Louise s'est chargée de la récolte de cassis rouges qui étaient très abondante et il y a eu beaucoup de rhubarbe aussi. D'ailleurs, les deux ensembles, cassis et rhubarbe font une superbe compote pour les intéressés.
 
Basilic qui a servi à faire un excellent pesto.
 Mais il y a eu tant d'échecs! Car je n'avais pas le temps, pas l'énergie. Les tiges de framboisiers quant à elles semblaient vouées à s'assècher dès qu'elles portaient fruits et les pêches étaient sur une année de repos bien méritée. Les tomates et fèves n'ont rapporté que très peu, les patates, je ne les ai jamais déterrées et je n'ai pas cueilli les raisins non plus, je les ai laissé aux oiseaux. Bref, un jardin, ça se maintient et je n'ai rien fait de cela en 2018!

La visite étrange d'un escargot sur ma porte de devant: À noter qu'il a dû monter 3 marches en ciment pour venir se plaquer là, c'est plus d'énergie que je n'ai eu au cours de tout l'été!
Et maintenant?

Quel est le résultat? Nous sommes au mois de Juillet 2019. Voici ce qui ressort du laissez faire de l'an passé:
 

 Un élément inquiétant est le pêchier. Une photo vaut mille mots et celle-ci montre un arbre qui n'a presque plus de feuilles sauf aux extrémités.

Après être allé à mon centre jardinier préféré avec 3 branches mortes, on m'a dit que c'était la brûlure, une maladie fongique. On m'a pointé un antifongique à base de cuivre à appliquer au vaporisateur. C'est la première fois que j'applique un tel produit: moi et Louise avons toujours tenté de ne pas utiliser ce genre de produit, mais il est d'évidence que si j'attend encore, je perdrai probablement l'arbre. Même si son état est donc très avancé, peut-être même trop, je vais faire le test et reparlerai de mon expérience dans un article prochain.

Chose étonante, malgré son état, il fait encore des pêches! (photo à l'appui plus bas).


Le jardin est également envahi par de la fraise. Ma plate-bande principale est en train de se faire ensevelir - même le hosta géant n'a pu former une barrière adéquate - mais disons qu'en ce début Juillet, alors que les fraises fraîches québécoises se font encore attendre dans les magasins, je ne me plaindrai pas trop: depuis une semaine nous avons le bonheur d'avoir de délicieuses fraises à tous les jours!
Plate-bande qui ne contient quasiment que de la fraise: le hosta a droite et l'hémérocalle à gauche peinent à retenir l'envahisseur!

Une des récoltes. Singulier.
Nous aurons notre première récolte d'amélanche demain et je viens de finir la récolte de tilleul, que je n'avais pas faite depuis 2 ans.
Pour la première fois depuis des années, les patates ne sont pas revenus. Cette plate-bande a donc accueilli les annuelles de l'année: 2 brocolis, une tomate, quelques capucines et tagètes, du basilic et du thym (espérons qu'il survivra puisque c'est le seul qui n'est pas une annuelle dans ma liste techniquement). L'herbe à la droite et au bas, c'est de la ciboulette à l'ail qui est là depuis plusieurs années.

Centre avant: un plant d'ail planté en automne dernier et derrière un nouveau plant acheté ce printemps: un plant de mûres. Ne sachant pas quel sera mon niveau d'énergie et d'implication dans le jardin cette année, j'ai limité l'achat d'annuelle et me tourne vers les vivaces le plus possible.

Alors, où vais-je maintenant? Je ne sais pas ce que je pourrai accomplir cet été, je suis encore bien occupée autrement que par le jardin! Mais je peux au moins commencé ici, au divan, en taillant la vigne et en me réinsérant petit à petit dans mon jardin. Qui sais où cela me mènera en effet?


 

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